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| Phénatikistiscope |
En 1832, Joseph Plateau met au point l'un des premiers jouets optiques, le phénakistiscope. Ce jouet est formé d’un disque percé de fentes sur lequel est dessiné les différentes étapes du mouvement. Il est fixé à une tige pour le faire tourner. Pour reconstituer le mouvement, la personne devait se mettre devant un miroir et regarder par les fentes.
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| Zootrope |
En 1868, John Barnes Linnet crée le folioscope. Le procédé est simple. Sur un petit livret se trouvent des images dessinées. Lorsqu’on le feuillette, l’animation prend vie.
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| Praxinoscope |
Trois ans plus tard il développe le praxinoscope-théâtre. Cette technique va permettre d’avoir un personnage animé sur un décor fixe. Sur un support se trouve ce qui bouge, sur un autre support ce qui reste fixe (afin d’éviter de tout dessiner à chaque fois). Dans une boîte et par un jeu de plaques de verre et de miroirs, le spectateur doit regarder à travers le couvercle. Il va alors avoir l’impression de voir au premier plan un personnage animé avec au second plan un décor.
Il faudra plusieurs années de travail pour qu’Emile Reynaud parvienne en 1888 à concilier l’analyse du mouvement et la technique de projection avec son théâtre optique. Reprenant la technique du praxinoscope-théâtre, l’animation peut avoir entre 300 et 700 dessins. Pouvant être regardée par plusieurs personnes à la fois, elle a aussi la possibilité d’être ralentie ou accélérée. On peut dire que c’est la naissance du premier dessin animé (appelé à cette époque "pantomimes lumineuses"). Lorsqu’il proposa ce procédé au musée Grévin le 28 septembre 1892, il ne s’attendait pas à un tel succès. Jusqu’en 1900, près de cinq cent mille personnes assisteront à ce nouveau divertissement. Malheureusement, suite au déclin de sa machine, Reynaud brûlera ses bandes. Très peu en réchapperont. On peut citer dans ses oeuvres : "Un Bon bock", "Clown et ses chiens", "Pauvre Pierrot"…



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